Bonjour tertous,
En attendant la Norvège voici tout de même un court résumé de mes mésaventures en bord de Loire.
Départ dimanche matin de Saint-Jean le Blanc après une journée passée à Orléans, qui est d'ailleurs une très jolie ville. Alors que j'avais compté 90km j'ai réalisé que je devais en parcourir 140 dans la journée pour atteindre La Charité-sur-Loire ou habite ma tante, ce qui est un peu beaucoup pour un premier jour. Du coup je suis arrivé complètement crevé et un peu enrhumé après deux heures de vélo dans le noir total, sans lune et sans lumières. Pour vous donner une idée de la luminosité, et pour vous régaler un peu, j'ai foncé dans un muret sans le voir!
Bon c'était quand même une chouette journée, j'ai traversé Gien (photo) et Briare (célèbre pour sont pont-canal, autant dire que j'étais comme un dingue,) deux petites villes magnifiques en bord de Loire, ainsi que quelques bleds paumés (c'est autre chose que la campagne flamande.)
Le problème c'est que le lendemain soir, je me suis posé dans un pré de derrière les fagots (tu vois les fagots, ben c'est pas ceux-là car derrière il y a encore des fagots, et encore derrière il y a ma tente, et pour du vrai!) d'une ferme de Cuffy, au sud de Nevers. Il a fait sacrément froid, j'ai dû dormir deux heures en tout, et j'ai passé le reste du temps en position de foetus dans mon sac de couchage trop léger ou assis sur un rondin à côté des cendres de petit bois que le fermier avait brulé le soir. Au lever du soleil, ma tente bleu marine était devenue bleu clair, recouverte par trois millimètres de givre. Je suis remonté en selle crevé, malade, et bien décidé à ne pas dormir dehors le soir suivant.
Seulement, la prochaine auberge de jeunesse était à Roanne, soit à 110 km de l'office du tourisme de Decize où je me suis renseigné le mardi midi, donc hors d'atteinte avant le coucher du soleil. Par ailleurs, il n'y a pas de vendeur de duvet chaud à Decize, donc c'était soit refaire une nuit blanche, soit rentrer à Paris, et j'ai fini par craquer, ce qui m'a permis de passer trois jours à tousser et me moucher dans les préfabriqués de Jussieu...
Voilà, mais maintenant j'ai investi dans un duvet 5°C et une tente légère et je suis bien décidé à remonter sur selle dés que j'en aurais l'occasion. A moi la Norvège!
Juju.
En attendant la Norvège voici tout de même un court résumé de mes mésaventures en bord de Loire.
Départ dimanche matin de Saint-Jean le Blanc après une journée passée à Orléans, qui est d'ailleurs une très jolie ville. Alors que j'avais compté 90km j'ai réalisé que je devais en parcourir 140 dans la journée pour atteindre La Charité-sur-Loire ou habite ma tante, ce qui est un peu beaucoup pour un premier jour. Du coup je suis arrivé complètement crevé et un peu enrhumé après deux heures de vélo dans le noir total, sans lune et sans lumières. Pour vous donner une idée de la luminosité, et pour vous régaler un peu, j'ai foncé dans un muret sans le voir!
Bon c'était quand même une chouette journée, j'ai traversé Gien (photo) et Briare (célèbre pour sont pont-canal, autant dire que j'étais comme un dingue,) deux petites villes magnifiques en bord de Loire, ainsi que quelques bleds paumés (c'est autre chose que la campagne flamande.)
Le problème c'est que le lendemain soir, je me suis posé dans un pré de derrière les fagots (tu vois les fagots, ben c'est pas ceux-là car derrière il y a encore des fagots, et encore derrière il y a ma tente, et pour du vrai!) d'une ferme de Cuffy, au sud de Nevers. Il a fait sacrément froid, j'ai dû dormir deux heures en tout, et j'ai passé le reste du temps en position de foetus dans mon sac de couchage trop léger ou assis sur un rondin à côté des cendres de petit bois que le fermier avait brulé le soir. Au lever du soleil, ma tente bleu marine était devenue bleu clair, recouverte par trois millimètres de givre. Je suis remonté en selle crevé, malade, et bien décidé à ne pas dormir dehors le soir suivant.
Seulement, la prochaine auberge de jeunesse était à Roanne, soit à 110 km de l'office du tourisme de Decize où je me suis renseigné le mardi midi, donc hors d'atteinte avant le coucher du soleil. Par ailleurs, il n'y a pas de vendeur de duvet chaud à Decize, donc c'était soit refaire une nuit blanche, soit rentrer à Paris, et j'ai fini par craquer, ce qui m'a permis de passer trois jours à tousser et me moucher dans les préfabriqués de Jussieu...
Voilà, mais maintenant j'ai investi dans un duvet 5°C et une tente légère et je suis bien décidé à remonter sur selle dés que j'en aurais l'occasion. A moi la Norvège!
Juju.
7 commentaires:
pourquoi se faire du mal, quand l'homme s'est tant emmerdé après le vélo, à inventer des moyens de locomotion plus simple, rapide, moins cher et moins épuisant ?
On se le demande vraiment :s
Non, monsieur Bin, non monsieur San !
Ce que Juju a tenté ici, c'est un voyage au dela de son cadre purement physique. C'est une expérience métaphorico-psychique qui transcende notre perception de l'espace-temps et des cultures.
Ce que Juju a fait ici, c'est... OK, se les geler dans une tente toute pourrie... MAIS en même temps... n'est-ce pas pour ca qu'on l'aime ? N'est-ce pas ce qu'on a envie d'entendre ?
Encore merci de nous régaler, Juju, mais pour la Norvège, évite de revenir en surgelé Picard, quand même
JA
Au passage, une remarque assez inutile, l'heure de publication des messages est l'heure GMT pour mettre tout le monde d'accord donc...
Paris - 1h
Woods Hole +5h
etc...
JA
Hein? Mais parce que:
- pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
- prendre son temps ça fait du bien;
- moins cher que la bête il y a pas si ce n'est mes pantoufles;
- il faut souffrir pour être beau, euh... enfin il paraît.
Je ne suis pas d'accord pour l'heure, on est pas des Anglais, nom d'une trousse à bites!
Juju
Mais c'est pas histoire d'être anglais, c'est pour être
IN-TER-NA-TIO-NAL
On peut dire que c'est une volonté délibérée de ma part de me caler sur les catalogues de sismicité mondiale (USGS, Harvard...)
JA
Ca taff dur vers Woodshole !!
You spend all time in this blog JA !!!!
xD
Oui, alors si on considère que la productivité en stage est inversement proportionnelle au carré du temps consacré à ce blog...
En même temps, moi j'ai pas commencé mon stage ;-)... enfin pas officiellement, c'est mes jours d'adaptation coooools...
JA
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